Silhouette of a young person with tobacco related products

Consommation de tabac et de nicotine chez les adolescents en RDC

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18,5 % (environ 5,08 millions d’adolescents) d’adolescents âgés de 10 à 17 ans, ont déjà consommé un produit contenant du tabac ou de la nicotine, et 11,9 % (environ 3,27 millions d’adolescents) sont des consommateurs actuels de produits contenant du tabac et/ou de la nicotine.

Three people of different heights, representing tobacco prevalence by age

Les cigarettes manufacturées (6,7 %), les produits du tabac sans fumée (5,9 %), les cigarettes roulées à la main (3,3 %) et la chicha (1,4 %) sont les produits les plus consommés par les adolescents âgés de 10 à 17 ans.

Icon of one adult male and one adult female

En RDC, l’âge moyen d’initiation au tabagisme varie entre 11 et 14 ans environ, et près de 50,7 % des adolescents âgés de 10 à 17 ans ayant déjà consommé un produit du tabac déclarent avoir peu de connaissances sur les risques pour la santé liés à la consommation et à l’exposition au tabac.

Le tabagisme chez les adolescents est un problème de santé publique majeur à l’échelle mondiale. À travers le monde, environ 37 millions de jeunes âgés de 13 à 15 ans consomment actuellement du tabac.

En République démocratique du Congo (RDC), la consommation de tabac et de nicotine chez les jeunes constitue une préoccupation nationale. En 2014, le pays se classait au troisième rang des pays africains en termes de consommation actuelle de tabac chez les adolescents. L’urbanisation, l’influence des pairs, la publicité ciblée et la faiblesse des réglementations comptent parmi les causes de l’initiation précoce au tabagisme.
La consommation de tabac et de nicotine chez les adolescents est un facteur majeur dans le développement d’une multitude de problèmes de santé, notamment l’augmentation du nombre et l’aggravation des maladies respiratoires, cardiovasculaires et des cancers, la diminution de la condition physique et des effets potentiels sur la croissance et le fonctionnement des poumons. En effet, les adolescents fumeurs sont plus susceptibles que les non-fumeurs de souffrir de crises de panique, de troubles anxieux et de dépression. En réalité, les maladies liées au tabac tuent environ 100 adolescents chaque année en RDC, tandis que les consommateurs à long terme perdent plus d’une décennie d’espérance de vie par rapport aux non-consommateurs. La lutte contre le tabagisme chez les enfants et les adolescents est d’une grande importance car elle réduit les risques de contracter toute une série de maladies. Cette lutte réduit également les chances que les adolescents commencent eux-mêmes à fumer. De même, éviter l’exposition au tabac permet aux enfants de grandir à l’abri de ses dangers; ce qui est un aspect essentiel pour leur offrir un environnement propre, sûr et sécurisé.
Cette page présente des données relatives à la consommation de tabac et/ou de produits nicotiniques chez les adolescents âgés de 10 à 17 ans en RDC. Les produits du tabac comprennent les cigarettes manufacturées, les cigarettes à rouler (RYO), la chicha, les produits du tabac sans fumée (PTSF) et les produits du tabac chauffés (PTC). Les produits nicotiniques sont les cigarettes électroniques (e-cigarettes) et les sachets de nicotine à usage oral.
Sur la base des résultats de l’enquête « Data on Youth and Tobacco in Africa (DaYTA) » menée par Development Gateway : An IREX Venture en partenariat avec Research Initiatives for Social Development (RISD) et Laboratory for Survey and Research for Development (SRD Lab) en 2024, cette page explore les données clés, les tendances actuelles, les facteurs sous-jacents de la consommation de tabac et de nicotine chez les jeunes, les stratégies de commercialisation du tabac/nicotine et les activités de sevrage en RDC. Des informations méthodologiques détaillées sur cette enquête sont disponibles dans la section Méthodes et accessibles ici.

Ce module explore la prévalence des produits du tabac et de la nicotine, en mettant l’accent à la fois sur les formes traditionnelles telles que les cigarettes manufacturées et les cigarettes à rouler, et sur les produits émergents tels que la chicha, les cigarettes électroniques et les sachets de nicotine. 

Les résultats de l’étude DaYTA 2024

révèlent que près d’un adolescent sur cinq (18,5 %) a déjà goûté un produit de tabac ou de nicotine, et que plus d’un adolescent sur dix (11,9 %) est actuellement consommateur d’un produit de tabac ou de nicotine. Ces proportions correspondent à des chiffres inquiétants de 5,08 millions d’adolescents ayant déjà goûté un produit de tabac ou de nicotine et de 3,27 millions d’adolescents qui continuent à consommer le tabac ou la nicotine sur une population totale de 27,5 millions d’adolescents. Cela souligne le besoin urgent de cibler la prévention, d’autant plus que les produits traditionnels et ceux de la nouvelle génération deviennent de plus en plus populaires auprès des adolescents.


Prévalence globale de l’usage de produits du tabac et de la nicotine chez les adolescents âgés de 10 à 17 ans en RDC

Tout produit du tabac et/ou de la nicotineTout produit du tabacProduit du tabac fuméProduits du tabac sans fuméeTout produit à base de nicotine5 %10 %15 %20 %18,5 %18,4 %12,3 %9,0 %11,9 %11,8 %8,0 %5,9 %

Source: DaYTA RDC (2024)


Afin d’approfondir notre compréhension de la consommation du tabac et/ou des produits nicotiniques chez les adolescents en RDC, nous désagrégeons les données par sexe, âge, fréquentation scolaire et lieu de résidence, entre autres facteurs, en utilisant exclusivement les valeurs relatives à la consommation actuelle de tabac et de nicotine.

Trois personnes de tailles différentes, représentant la prévalence du tabac selon l'âge

Prévalence par sexe de la consommation actuelle de tabac et/ou de produits nicotiniques

La disparité entre les garçons et les filles congolais en matière de consommation de tabac et/ou de produits nicotiniques est significative. En effet, la prévalence du tabagisme chez les garçons (16,2 %) est deux fois plus élevée que chez les filles (7,1 %).

Cette tendance est similaire au taux moyen de tabagisme dans la région africaine de l’OMS, où le tabagisme chez les filles est 1,5 à 4 fois moins élevé que chez les garçons. Des résultats similaires sont également observés dans des études africaines plus larges.

Il convient de noter que, pour toutes les catégories de produits (tabac à fumer, tabac sans fumée, tabac chauffé et sachets de nicotine), la prévalence était plus élevée chez les garçons que chez les filles, à l’exception des cigarettes électroniques, où seulement un cinquième des utilisateurs étaient des garçons.

Illustration showing 7.1% of girls and 16.2% of boys
Trois personnes de tailles différentes, représentant la prévalence du tabac selon l'âge

Prévalence par groupes d’âge de la consommation actuelle de tabac et/ou de produits nicotiniques

La consommation actuelle de tabac et/ou de produits nicotiniques chez les adolescents congolais augmente avec l’âge. En effet, alors que le groupe d’âge le plus jeune affiche le pourcentage le plus faible (8,9 %), le groupe le plus âgé présente la prévalence la plus élevée (18,9 %).

Cette tendance correspond à d’autres recherches et rapports qui montrent une augmentation de la consommation avec l’âge.  Cette tendance s’observe pour tous les produits du tabac, sauf pour les produits nicotiniques, où les adolescents âgés de 13 à 15 ans sont les moins consommateurs.


Prévalence par groupe d’âge de l’usage actuel de produits du tabac et/ou de la nicotine chez les adolescents âgés de 10 à 17 ans en RDC

5 %10 %15 %20 %8,9 %11,8 %18,9 %

Source: DaYTA RDC (2024)


Trois personnes de tailles différentes, représentant la prévalence du tabac selon l'âge

Prévalence de la consommation actuelle de tabac et/ou de produits nicotiniques selon le lieu de résidence

Malgré l’intensification des programmes et des campagnes de lutte anti-tabac dans des villes, la consommation actuelle de tabac et/ou de produits nicotiniques en RDC est plus élevée dans les zones urbaines (17 %) que dans les zones rurales (10,6 %).

Illustration showing 17% in urban areas and 10.6% in rural areas
Trois personnes de tailles différentes, représentant la prévalence du tabac selon l'âge

Prévalence par région de la consommation actuelle de tabac et/ou de produits nicotiniques

Bien que la RDC soit subdivisée en 26 provinces, l’étude menée par DaYTA utilise des noms de groupes plutôt que les provinces administratives actuelles pour déterminer la prévalence par région. Ces groupes comprennent le Katanga, le Kasaï, la Léopoldville, l’Équateur, l’Orientale et le Kivu.

Parmi tous les groupes régionaux, le Kivu enregistre la prévalence actuelle la plus faible de consommation de tabac et/ou de produits nicotiniques (4,4 %), tandis que l’Orientale affiche la prévalence la plus élevée (30,1 %).

Seules les régions de Kivu (4,4 %) et de Léopoldville (11,1 %) affichent les valeurs de prévalence les plus faibles au niveau national.


Quel que soit l’âge pris en compte pour étudier la prévalence de la consommation de produits du tabac en RDC, les tendances régionales restent les mêmes. En effet, le profil de prévalence de certaines régions est identique à celui obtenu dans l’enquête en grappes à indicateurs multiples (MICS) 2017-2018.

La région du Kivu, par exemple, affichait la plus faible prévalence de consommation de tabac chez les adultes âgés de 15 à 49 ans en RDC (Nord-Kivu (1,09 %) ; Sud-Kivu (1,34 %)), exactement comme c’est le cas pour les données relatives aux adolescents. Des résultats similaires sont obtenus pour les régions de l’Équateur et de l’Oriental, où la prévalence des produits du tabac chez les adultes âgés de 15 à 49 ans est élevée, les provinces du Nord Ubangi (13,14 %) et du Sud Ubangi (12,5 %) toutes situées dans le groupe Équateur affichant la prévalence la plus élevée.

Trois personnes de tailles différentes, représentant la prévalence du tabac selon l'âge

Prévalence de la consommation actuelle de tabac et/ou de produits nicotiniques selon le statut scolaire

La prévalence de la consommation de tabac et/ou de produits nicotiniques est plus élevée chez les jeunes non scolarisés en RDC (16,4 %).

Bien que la prévalence globale indique que les adolescents non scolarisés sont les plus grands consommateurs de tabac et de produits nicotiniques, ce n’est pas le cas pour certains produits spécifiques. En effet, pour le tabac sans fumée, la prévalence est plus élevée chez les adolescents scolarisés (6 %) que chez ceux non scolarisés (5,1 %). Il en est de même pour les produits de tabac chauffé où la prévalence du tabagisme est plus élevée chez les adolescents scolarisés (0,1 %) que chez ceux non scolarisés (0,04 %).


Prévalence selon le statut de scolarisation de l’usage actuel de produits du tabac et/ou de la nicotine chez les adolescents âgés de 10 à 17 ans en RDC

Scolarisé(e)Non scolarisé(e)5 %10 %15 %20 %11,2 %16,4 %

Source: DaYTA RDC (2024)


Trois personnes de tailles différentes, représentant la prévalence du tabac selon l'âge

Prévalence de la consommation actuelle de tabac et/ou de produits nicotiniques par produit

Certains produits du tabac et de nicotine, tels que la chicha ou la cigarette électronique, gagnent en popularité chez les adolescents en Afrique, car beaucoup les considèrent comme « non nocifs » que les cigarettes classiques.

La prévalence globale de la consommation de tabac et/ou de produits nicotiniques chez les jeunes en RDC est élevée, avec 11,9 % ayant déclaré une consommation actuelle. Les produits du tabac sont plus couramment utilisés (11,8 %) que les produits nicotiniques (0,6 %) : le tabac fumé enregistre la prévalence la plus élevée (8 %), tandis que les PTCs sont beaucoup moins courants (0,1 %). En ce qui concerne les produits nicotiniques, les sachets de nicotine (0,6 %) sont préférés aux cigarettes électroniques (0,04 %).La consommation actuelle de tabac et de nicotine chez les adolescents varie à travers le monde. Dans les pays développés comme les États-Unis, par exemple,

 la consommation des produits nicotiniques (cigarettes électroniques – 5,9 % et sachets de nicotine – 1,8 %) enregistre la prévalence la plus élevée, tandis que la chicha (0,7 %) et le tabac à pipe (0,5 %) sont les moins consommés. Cela pourrait suggérer une plus grande exposition des adolescents aux produits émergents dans les pays développés que dans les pays en développement.


Prévalence par type de produit de l’usage actuel de produits du tabac et/ou de la nicotine chez les adolescents âgés de 10 à 17 ans en RDC

5 %10 %15 %20 %Prévalence (%)Sachets de nicotineCigarettes électroniquesTabac chaufféTabac sans fuméeChichaCigarettes à roulerCigarettes manufacturéesTout produit0,6 %5,9 %1,4 %3,3 %6,7 %11,9 %

Source: DaYTA RDC (2024)


Trois personnes de tailles différentes, représentant la prévalence du tabac selon l'âge

Prévalence des produits nicotiniques

Les produits nicotiniques sont les moins consommés par les adolescents en RDC, une prévalence atteignant à peine 1 %.

Parmi les produits nicotiniques pris en compte dans l’étude, les sachets de nicotine (0,6 % – environ 165 000 adolescents) sont les plus utilisés, tandis que les cigarettes électroniques enregistrent une prévalence très faible, proche de 0 %. Le rapport indique que cette forte consommation de sachets de nicotine s’explique par le fait que la plupart des utilisateurs étaient curieux de découvrir le produit et ont été influencés par leurs pairs.

Les tendances de la consommation de nicotine chez les adolescents de la RDC varient selon le type de produit. Alors que les garçons consomment plus de sachets de nicotine que les filles (0,8 % contre 0,6 %), les filles (0,1 %) consomment plus de cigarettes électroniques que les garçons (0,01 %).


Prévalence de l’usage actuel de produits à base de nicotine chez les adolescents âgés de 10 à 17 ans en RDC

Cigarettes électroniquesSachets de nicotine1 %2 %0,8 %0,1 %0,3 %0,6 %

Source: DaYTA RDC (2024)


La consommation de nicotine semble suivre un schéma irrégulier avec l’âge. Si les adolescents âgés de 16 à 17 ans sont les plus gros consommateurs (0,9 %), suivis par ceux âgés de 10 à 12 ans (0,7 %), les adolescents âgés de 13 à 15 ans sont les moins consommateurs (0,3 %).

Cette tendance est assez anormale, mais pourrait s’expliquer par certains facteurs contextuels tels que l’absence de parents pendant la période de questionnement des adolescents et les valeurs déclarées de manière indépendante (pas recours à des proxys).

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Âge d’initiation à la consommation de tabac et de produits nicotiniques

En RDC, l’âge moyen d’initiation à la consommation du tabac et de la nicotine  se situe entre 11 et 14 ans. En ce qui concerne les produits spécifiques, l’initiation à la cigarette électronique est la plus précoce (11 ans). En revanche, la chicha présente l’âge moyen d’initiation le plus élevé (14 ans). Selon le type de produit, l’âge d’initiation varie également selon le sexe. Chez les garçons, l’âge moyen d’initiation est le plus élevé pour la chicha (14 ans) et le plus bas pour les PTSFs et les cigarettes à rouler (12 ans). Chez les filles, l’initiation à la cigarette électronique est la plus précoce (10 ans), tandis que les PTCs et la chicha (14 ans) constituent les produits dont l’âge d’initiation est le plus élevé. Ces âges d’initiation se situent dans la fourchette suggérée par l’OMS pour la région africaine.

Average age of initiation to tobacco and nicotine products by type
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Les raisons d’initiation à la consommation des produits du tabac et de la nicotine

Différents facteurs prédominent dans la décision des adolescents de commencer à consommer des produits du tabac et de la nicotine en RDC. Des facteurs tels que le fait d’avoir un ami qui consomme ces produits, de vivre dans une famille où l’on consomme ces produits et la curiosité sont communs à tous les produits.

L’influence des pairs est la principale raison qui pousse à commencer à fumer des cigarettes manufacturées (59,1 %), des cigarettes à rouler (59,3 %), la chicha (66,1 %) et les sachets de nicotine (32 %). En revanche, la consommation des PTSFs est principalement influencée par celle des membres de la famille (47,2 %). Les PTCs sont principalement adoptés en raison d’une détresse émotionnelle — 38,1 % des utilisateurs citant des sentiments d’anxiété, de stress ou de dépression — tandis que la curiosité est le principal facteur incitant à l’utilisation des cigarettes électroniques (18,9 %). Ces résultats corroborent ceux obtenus par la plupart des travaux scientifiques.


Cinq principales raisons de consommation de tabacs et des produits nicotiniques

10 %20 %30 %40 %50 %60 %70 %Cigarettes manufacturéeCigarettes à roulerChichaTabac sans fuméeProduit du tabac chaufféCigarettes électroniquesSachets de nicotine

Source: DaYTA RDC (2024)


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Avec qui lors de l’initiation

En RDC, le contexte social dans lequel les adolescents consomment pour la première fois divers produits du tabac et de la nicotine varie.7 Pour les cigarettes manufacturées, les cigarettes à rouler, les produits à chicha et les sachets de nicotine, le contexte d’initiation le plus courant était la présence d’au moins un ami : 67,6 %, 70,0 %, 79,7 % et 41,6 % des adolescents ont respectivement déclaré avoir consommé pour la première fois dans un contexte social avec des amis. Par contre, pour les PTSFs et les cigarettes électroniques, les pourcentages d’initiation les plus élevés ont été observés avec au moins un membre de la famille (respectivement 52,3 % et 13,0 %). Parallèlement, le contexte prédominant pour l’initiation aux PTCs était lorsque les adolescents étaient seuls, 58,6 % d’entre eux déclarent avoir commencé seuls.


Avec qui les adolescents étaient lors de leur initiation

20 %40 %60 %80 %Cigarettes manufacturéeCigarettes à roulerChichaTabac sans fuméeProduit du tabac chaufféCigarettes électroniquesSachets de nicotine24,8 %9,1 %8,9 %16,9 %58,6 %38,6 %67,6 %70,0 %79,7 %34,3 %22,6 %8,9 %41,6 %9,5 %21,9 %12,1 %52,3 %7,1 %13,0 %4,0 %3,4 %1,8 %11,7 %11,2 %

Source: DaYTA RDC (2024)


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Comment les adolescents se procurent-ils les produits du tabac et de la nicotine?

Les canaux par lesquels les adolescents congolais se procurent des produits du tabac et de la nicotine varient selon les produits. Si l’obtention auprès d’une autre personne prévaut pour tous les produits, pour les cigarettes manufacturées et la chicha, le mode d’accès le plus courant est l’achat dans un kiosque, avec respectivement 46,3 % et 39,3 % des utilisateurs déclarant recourir à ce canal. En revanche, les cigarettes à rouler, ainsi que les PTSFs, les PTCs et les sachets de nicotine étaient le plus souvent obtenus auprès d’une autre personne, 46,3 %, 40,5 %, 45,1 % et 33,2 % des utilisateurs indiquant qu’il s’agissait de leur principale source. Les cigarettes électroniques étaient toutefois rarement consommées, le mode d’obtention le plus fréquemment déclaré, à savoir auprès d’une autre personne, ne représentant que 0,1 % des cas.


Initiation au tabac : mode d’approvisionnement des adolescents (RDC)

20 %40 %60 %80 %100 %Cigarettes manufacturéeCigarettes à roulerChichaTabac sans fuméeProduit du tabac chaufféCigarettes électroniquesSachets de nicotine12,30 %5,50 %11,80 %2,90 %13,90 %19,70 %18,60 %12,90 %46,30 %19,90 %39,30 %17,00 %26,20 %46,30 %11,80 %40,50 %45,10 %33,20 %

Source: DaYTA RDC (2024)


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Lieux de consommation des produits du tabac et de la nicotine par les adolescents congolais

Malgré l’interdiction de consommer des produits du tabac dans les lieux publics, les restaurants, les bars et autres lieux ouverts sont des endroits où les adolescents congolais consomment différents produits du tabac et de la nicotine. Pour les cigarettes manufacturées et à rouler, le lieu le plus fréquent était le domicile d’un ami, selon respectivement 42,5 % et 40,4 % des consommateurs.

En revanche, les produits à chicha, le tabac sans fumée et les cigarettes électroniques étaient principalement consommés à domicile, respectivement par 39,7 %, 67,7 % et 55,1 % des consommateurs. Les produits à chauffer étaient le plus souvent consommés dans les lieux publics (52,3 %), tandis que les sachets de nicotine étaient le plus souvent consommés dans les restaurants (28,6 %). À l’exception des cigarettes manufacturées, les adolescents déclarent consommer tous les autres produits du tabac/de la nicotine dans des lieux publics. De même, la chicha est le produit du tabac le plus consommé dans les bars (29,6 %).


Lieux d'utilisation – Tabac/Nicotine chez les adolescents

20 %40 %60 %80 %100 %Cigarettes manufacturéeCigarettes à roulerChichaTabac sans fuméeProduit du tabac chaufféCigarettes électroniquesSachets de nicotine

Source: DaYTA RDC (2024)


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Refus de vente du tabac et de la nicotine aux adolescents en raison de leur âge

Pour la plupart des produits du tabac et de la nicotine, la majorité des adolescents n’avaient pas essayé de les acheter au cours des 30 derniers jours :7 63,1 % pour les cigarettes manufacturées, 82,4 % pour les cigarettes à rouler, 88,1 % pour la chicha, 80,4 % pour le tabac sans fumée, 88,3 % pour les cigarettes électroniques et les sachets de nicotine. La seule exception concerne les produits du tabac chauffés, pour lesquels 83,8 % des répondants ont refusé de dire s’ils avaient tenté d’en acheter. Il est important de noter que 31,0 % des adolescents ont déclaré que personne n’avait refusé de leur vendre des cigarettes manufacturées.


Refus de vente en raison de l'âge

20 %40 %60 %80 %100 %Cigarettes manufacturéeCigarettes à roulerChichaTabac sans fuméeProduit du tabac chaufféCigarettes électroniquesSachets de nicotine63,1 %82,4 %88,1 %80,4 %14,6 %88,3 %88,3 %31,0 %9,9 %3,0 %10,9 %5,0 %8,0 %9,0 %8,3 %83,8 %10,9 %10,4 %

Source: DaYTA RDC (2024)


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Achat de cigarettes à l’unité par les adolescents

Les données de l’étude DaYTA

suggèrent que les consommateurs actuels de cigarettes manufacturées et de cigarettes à rouler consomment en moyenne 1 cigarette par jour, tandis que les adolescents qui consomment à la fois des cigarettes manufacturées et des cigarettes à rouler consomment en moyenne 3 cigarettes par jour de consommation type. Les adolescents ne consomment aucun autre produit du tabac à fumer.


Achat de cigarettes à l’unité par les adolescents congolais

Cigarettes manufacturéesCigarettes rouléesAutres produits du tabac fumé12341,31,23,03,0

Source: DaYTA RDC (2024)


L’étude DaYTA examine trois groupes de facteurs susceptibles d’être associés à la consommation de tabac et de nicotine chez les adolescents âgés de 10 à 17 ans en RDC.

Il s’agit des facteurs individuels, des facteurs familiaux et des facteurs environnementaux. Ces facteurs sont résumés ci-dessous :

Tout produit
Factors associated with use of any tobacco product at individual, household, and environmental levels
Tabac à fumer
Factors associated with smoking tobacco at individual, household, and environmental levels
Tabac sans fumée
Factors associated with smokeless tobacco use at individual and household levels
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Connaissances sur les méfaits du tabac

Les connaissances relatives au tabac désignent ici toutes les connaissances sur les effets nocifs de la consommation de produits du tabac.
Dans l’ensemble, 50,7 % des adolescents congolais ayant déclaré avoir déjà consommé un produit du tabac ont démontré une connaissance limitée des risques pour la santé associés à la consommation et à l’exposition au tabac, tandis que 18 % ont démontré une absence totale de connaissance des dangers associés à la consommation et à l’exposition au tabac.

Ces résultats concordent avec ceux obtenus au Nigeria, où 72,3 % des participants à l’étude ont déclaré avoir une connaissance limitée du tabac.


Répartition des connaissances sur les risques pour la santé liés à l’usage du tabac et à l’exposition au tabagisme chez les adolescents ayant déjà consommé du tabac en RDC

Connaissances sur les produits du tabac10 %20 %30 %40 %50 %60 %70 %80 %90 %100 %Pourcentage (%)18,0 %50,7 %22,4 %8,9 %

Source: DaYTA RDC (2024)

Quelle que soit la sous-catégorie considérée, la majeure partie de la population adolescente âgée de 10 à 17 ans en RDC a une connaissance insuffisante des risques pour la santé liés à la consommation et à l’exposition au tabac.


Désagrégation des connaissances sur les risques pour la santé liés à l’usage du tabac et à l’exposition au tabagisme chez les adolescents ayant déjà consommé du tabac en RDC

10 %20 %30 %40 %50 %60 %70 %80 %90 %100 %Prévalence (%)GarçonsFilles10 à 12 ans13 à 15 ans16 à 17 ansRuralUrbainScolarisé(e)Non scolarisé(e)18,4 %17,3 %23,1 %15,7 %14,8 %22,5 %9,2 %17,3 %22,5 %50,2 %51,7 %45,4 %52,7 %54,6 %49,9 %52,3 %50,8 %50,1 %24,2 %18,7 %22,7 %22,1 %22,5 %21,0 %25,1 %22,5 %21,6 %7,2 %12,3 %8,8 %9,5 %8,1 %6,6 %13,4 %9,4 %5,8 %

Source: DaYTA RDC (2024)

En RDC, la connaissance des produits du tabac et de la nicotine relativement nouveaux est assez faible chez les adolescents. Seuls 8,9 % des personnes interrogées ont entendu parler des cigarettes électroniques; ce qui en fait le produit le plus connu parmi les trois produits. Les PTCs sont connus de 6,3 % des adolescents, tandis que la connaissance des sachets de nicotine est légèrement inférieure, à 5,7 %.

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Attitude towards tobacco and nicotine products

Dans l’étude DaYTA,

une « attitude négative » est définie comme la perception que le tabagisme est nocif ou indésirable (moins attrayant, moins confortable dans les lieux publics), tandis qu’une « attitude positive » indique une opinion plus favorable ou plus tolérante à l’égard du tabagisme (plus attrayant, plus confortable dans les lieux publics). Malheureusement, 65,4 % des adolescents congolais âgés de 10 à 17 ans ont une attitude positive à l’égard du tabac et des produits nicotiniques. En d’autres termes, plus de la moitié des adolescents trouvent que le tabagisme est attrayant et confortable à utiliser en public.


Attitudes envers l’usage du tabac chez les adolescents âgés de 10 à 17 ans en RDC

34,60 %65,40 %

Source: DaYTA RDC (2024)

Plus de la moitié des adolescents âgés de 10 à 17 ans en RDC trouvent le tabac attrayant et agréable à consommer en public, quelle que soit la sous-catégorie considérée.


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Perceptions des produits du tabac chez les adolescents en RDC

Selon l’étude DaYTA,

les perceptions des adolescents en RDC à l’égard des produits du tabac comprennent des opinions sur l’attrait, le confort, la sécurité et le coût perçu des cigarettes. Le concept de perception rend compte de ce que ressentent les adolescents lorsqu’ils consomment des produits du tabac et de la nicotine. Dans l’ensemble, environ 30 % des adolescents congolais pensent que le tabac rend plus attrayant, les garçons étant légèrement plus nombreux (31 %) que les filles (27 %) ; tandis que 27 % pensent qu’il rend moins attrayant (32 % des filles, 25 % des garçons). En ce qui concerne la sécurité, 26 % des adolescents pensent que le tabac est sans danger à court terme si l’on arrête de fumer par la suite, et seulement 10 % le considèrent comme sûr dans l’ensemble, les garçons étant plus optimistes (28 % et 13 %) que les filles (21,2 % et 4,3 %). En termes de confort, 25 % estiment que le tabac augmente le confort (28 % des garçons contre 20 % des filles), tandis que 40 % pensent qu’il le réduit (41 % des filles contre 39 % des garçons). Les adolescents estiment le coût d’un paquet de 20 cigarettes manufacturées à environ 2 206 francs congolais, les garçons le percevant légèrement plus élevé que les filles. Enfin, si 57 % reconnaissent la nocivité du tabagisme passif, cette préoccupation est plus marquée chez les filles (63 %) que chez les garçons (44 %).

En résumé, indépendamment de leur perception, les garçons sont plus nombreux que les filles à considérer la consommation de tabac et de produits nicotiniques attrayante et bénéfique.


Perception des produits du tabac par les adolescents âgés de 10 à 17 ans en RDC

Rend plus attirantsRend moins attirantsSûr à utiliser pendant un an ou deuxSentir plus à l’aiseSentir moins à l’aisePerçus comme sûrsLa fumée des autres est nocive5 %10 %15 %20 %25 %30 %35 %40 %45 %50 %55 %60 %65 %31,2 %24,9 %28,0 %27,8 %39,4 %13,4 %44,0 %26,9 %32,2 %21,2 %20,0 %40,9 %4,3 %63,0 %

Source: DaYTA RDC (2024)


D’une part, les adolescents en RDC sont exposés à des messages médiatiques pro-tabac provenant de diverses sources. Parmi ceux qui y sont exposés, 41 % ont vu quelqu’un fumer à la télévision, 24 % sur les réseaux sociaux et 17 % ont été confrontés à des publicités ou des promotions sur les lieux de vente.

En ce qui concerne l’engagement personnel, 51 % ont déclaré qu’ils porteraient un vêtement portant le nom d’une marque ou d’un produit du tabac, et 9,7 % ont déjà reçu une offre gratuite de produits du tabac. Dans l’ensemble, les garçons et les filles présentent des tendances similaires en matière d’exposition.


Exposition aux messages médiatiques pro-tabac chez les adolescents âgés de 10 à 17 ans en RDC

Porterait un marque de tabacUtilisation à la téléUtilisation sur les réseaux sociauxPublicités sur les points de venteOffert un produit du tabac gratuit5 %10 %15 %20 %25 %30 %35 %40 %45 %50 %55 %60 %51,0 %40,8 %24,2 %17,0 %9,7 %

Source: DaYTA RDC (2024)

D’autre part, 15,5 % des adolescents ont déclaré avoir été exposés à des messages antitabac par le biais des médias traditionnels (télévision, radio, Internet, panneaux d’affichage, affiches, journaux, magazines et films), avec un pourcentage d’exposition similaire chez les garçons (15,2 %) et les filles (16,1 %).

En outre, 10,2 % des adolescents ont déclaré avoir vu des messages antitabac sur les réseaux sociaux, avec une exposition légèrement plus élevée chez les garçons (10,7 %) que chez les filles (9,1 %). Les médias jouent donc un rôle important dans l’influence des trajectoires positives et négatives de la consommation de tabac et de produits nicotiniques chez les jeunes en RDC.

Dans l’ensemble, 63,5 % des adolescents fumeurs en RDC ont déclaré n’avoir jamais reçu d’aide pour arrêter de fumer au cours de leur vie.

L’étude de DaYTA a permis de constater également que les programmes et les professionnels de l’aide au sevrage tabagique n’apportent pas un soutien suffisant aux adolescents désireux d’arrêter de fumer en RDC, tant lors de leurs tentatives de sevrage (4,7 %) que tout au long de leur vie (2,7 %). Cela pourrait s’expliquer par le très faible nombre de programmes et de professionnels de l’aide au sevrage tabagique dans le pays; surtout par le manque de soutien financier de l’Etat congolais aux activités de terrain pour la lutte anti-tabac.Dans l’ensemble, 23 % des consommateurs actuels de tabac envisagent sérieusement d’arrêter, avec une proportion plus élevée chez les garçons (26,5% %) que les filles (17,4 %). Les jeunes évoquent de nombreuses raisons pour arrêter de fumer. Parmi les raisons avancées, l’amélioration de la santé est la motivation la plus fréquemment citée, avec 30 % dans l’ensemble, 34 % des garçons et 22 % des filles indiquant cette raison. Les économies financières constituent un autre facteur, cité par 13 % des personnes interrogées, dont 14 % des garçons et 11 % des filles. Il convient de noter que la désapprobation de la famille joue un rôle important, en particulier chez les filles, puisque 29 % des personnes interrogées l’ont mentionnée, dont 24 % des garçons et 39 % des filles. Un pourcentage plus faible a mentionné qu’il arrêterait parce que ses amis n’aiment pas le tabac (3,9 % au total ; 4,2 % des garçons et 3,2 % des filles), et 15 % ont indiqué qu’ils arrêteraient simplement parce qu’ils le voulaient (14 % des garçons et 18 % des filles).


Raisons de l’arrêt de l’usage du tabac données par les adolescents âgés de 10 à 17 ans en RDC

Améliorer la santéÉconomiser de l’argentMa famille n’aime pasMes amis n’aiment pasJe voulais simplement arrêter5 %10 %15 %20 %25 %30 %35 %40 %Percentage (%)30,3 %12,8 %29,0 %3,9 %15,0 %

Améliorer la santéÉconomiser de l’argentMa famille n’aime pasMes amis n’aiment pasJe voulais simplement arrêter10 %20 %30 %40 %30,3 %12,8 %29,0 %3,9 %15,0 %

Source: DaYTA RDC (2024)

La plupart d’adolescents congolais pensent qu’il est assez facile d‘arrêter de consommer des produits du tabac et de la nicotine. Dans le contexte d’un arrêt complet du tabac, 33,9 % ont indiqué que c’était très facile et 22,3 % ont trouvé cela très difficile. Il est à noter que les filles ont déclaré avoir plus de facilité à arrêter la consommation dans les deux cas (42,8 % et 15,5 % pour « très facile » et « très difficile », respectivement) que les garçons. En ce qui concerne le soutien reçu lors de leur dernière tentative d’arrêt, la grande majorité (67,1 %) a essayé d’arrêter par elle-même, seule une petite minorité ayant reçu l’aide de professionnels (4,7 %), d’amis (13,6 %) ou de la famille (13,8 %), et encore moins ont eu recours à des médicaments (2,4 %). Le soutien reçu au cours de leur vie était tout aussi limité; 63,5 % des personnes interrogées déclarant n’avoir reçu aucun soutien, un chiffre plus élevé chez les filles (69,3 %) que chez les garçons (60,6 %).

  • Surveiller et sanctionner les infractions, en particulier à proximité des écoles et des zones fréquentées par les jeunes.
  • Inclure les nouveaux produits du tabac et de la nicotine (cigarettes électroniques, sachets de nicotine, chicha, etc.) dans les lois sur la lutte antitabac.
  • Contraindre les maisons tabacoles à importer uniquement les cigarettes comportant des photos chocs en couleur sur les paquets (poumons brûlés, bouche grande ouverte avec des dents pourries, pied avec un orteil amputé, …). 
  • Interdire strictement la représentation du tabac dans les œuvres culturelles, y compris les spectacles et les films, notamment la représentation de personnages fumants.
  • Aider les agriculteurs et les paysans à convertir la culture du tabac à des cultures vivrières durables.
  • Mener une campagne antitabac conformément aux recommandations de l’OMS.
  • Appliquer strictement les restrictions d’âge pour la vente de tabac et garantir des sanctions pour les vendeurs qui vendent aux mineurs.
  • Interdire la vente de cigarettes à l’unité et de petits paquets, qui rendent le tabac plus abordable et plus accessible aux adolescents.
  • Réglementer et surveiller la vente de tabac dans les distributeurs automatiques et sur les plateformes en ligne afin d’empêcher l’accès des mineurs.
  • Exiger la vérification des cartes d’identité et imposer des amendes pour les ventes illégales aux mineurs.
  • Consacrer une partie des recettes fiscales provenant du tabac à l’éducation à la santé publique et aux programmes de sevrage tabagique.
  • Augmenter considérablement les taxes d’accise sur les produits du tabac afin de les rendre moins abordables pour les adolescents.
  • Ratifier le protocole visant à éliminer le tabac illicite dans le pays.
  • Élaborer et mettre en œuvre des campagnes antitabac complètes axées sur les jeunes qui mettent en évidence les risques pour la santé liés à la consommation de tabac.
  • Intégrer l’éducation sur le tabac dans les programmes scolaires, en mettant l’accent sur les dangers d’une initiation précoce et en dissipant les mythes sur les produits du tabac « sans danger ».
  • Promouvoir la collaboration entre le ministère de la Santé et le ministère de l’Éducation afin d’adapter le programme d’éducation à la santé au contexte de l’augmentation de la consommation de tabac et de nicotine chez les adolescents.
  • Promouvoir des campagnes menées par les jeunes pour lutter contre l’attrait social du tabac.
  • Pour les adolescents non scolarisés, mettre en place des programmes éducatifs communautaires et des interventions menées par des pairs en collaboration avec les organisations locales, les centres de jeunesse et les établissements de santé, en veillant à ce que les messages de prévention atteignent ce groupe vulnérable.
  • Mobiliser les dirigeants communautaires, les parents, les personnes influentes et les enseignants afin de promouvoir des normes de non-tabagisme et de prévenir l’influence des pairs, en particulier dans les zones rurales.
  • Apposer des avertissements sanitaires illustrés en langues locales sur les emballages destinés aux adolescents des zones rurales.
  • Mettre en place des programmes de sevrage adaptés aux jeunes, comprenant des services de conseil et un soutien comportemental dans les écoles et les centres de santé.
  • Former les professionnels de santé et les éducateurs à identifier les adolescents à risque et à proposer des interventions pour les aider à arrêter de fumer.
  • Le ministère de la Santé devrait mettre en place un numéro d’appel gratuit accessible 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7.
  • Le ministère de la Santé devrait faciliter la distribution de médicaments et réduire les coûts de désintoxication pour les personnes qui souhaitent arrêter de fumer.
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