
Les effets nocifs du tabagisme sur la santé
La consommation de tabac entraîne de graves problèmes de santé pour les fumeurs et les personnes exposées à la fumée du tabac. Elle reste le principal facteur de risque évitable des maladies non transmissibles. En 2019, plus de 8 millions de personnes (6,53 millions d’hommes adultes et 2,14 millions de femmes adultes) dans le monde sont décédées des suites de la consommation de tabac.
À l’échelle mondiale, plus de 4,05 millions de décès liés au tabac surviennent chaque année chez les adultes de moins de 70 ans. Le tabagisme actif est la principale cause de décès liés au tabac (7,37 millions), suivi par le tabagisme passif (1,30 million)
. 88,29 % des décès liés au tabac et 86,95 % des années de vie corrigées de l’incapacité (AVCIs) liées au tabac en 2019 sont imputables au tabagisme. En Afrique, 146 000 personnes meurent chaque année du tabagisme.Le taux de mortalité causée par le tabac à chiquer est également important, principalement en raison de néoplasmes (cancers des lèvres, de la cavité buccale et de l’œsophage).
Au niveau mondial, il y a eu 55 600 décès dus au tabac à chiquer en 2019. Le nombre de décès liés à la consommation de tabac en RDC a augmenté. Le nombre annuel de décès liés au tabac en RDC est passé de 13 989 en 2015 à 15 231 en 2021.La fumée du tabac a des effets profonds et variés sur le corps humain, contribuant à la survenue de nombreuses maladies. En outre, le tabac sans fumée, qui comprend des produits tels que le tabac à mâcher, le tabac à priser et le snus, présente des risques importants pour la santé, même si la fumée n’est pas inhalée.
Une dose moyenne de tabac à priser, maintenue dans la bouche pendant 30 minutes, fournit autant de nicotine que quatre cigarettes. L’utilisateur atteint un taux de nicotine dans le sang aussi élevé, voire plus élevé que s’il fumait une cigarette. Le tabac à priser crée une plus grande dépendance que le tabac à mâcher et présente un risque de cancer plus élevé.Les effets du tabac à fumer et du tabac sans fumée sur l’organisme sont les suivants :
1. Système Respiratoire
L’exposition à la fumée, même indirecte, peut exacerber les infections respiratoires.10 L’inhalation des substances chimiques nocives contenues dans la fumée du tabac entraîne une inflammation chronique des voies respiratoires, qui se traduit par des maladies respiratoires.
2. Système Cardiovasculaire
Le tabagisme augmente considérablement le risque de maladies cardiovasculaires, notamment de coronaropathie et d’accident vasculaire cérébral.
Les composantes toxiques de la fumée du tabac favorisent l’athérosclérose (accumulation de plaques dans les artères) et augmentent la probabilité de formation de caillots sanguins.Des recherches récentes ont renforcé le lien entre le tabagisme et les maladies cardiovasculaires, notant que les dommages cardiovasculaires liés au tabagisme restent l’une des principales causes de morbidité et de mortalité dans le monde.
3. Santé Reproductive et Développementale
L’exposition à la fumée du tabac pendant la grossesse a été associée à des effets néfastes sur le développement de l’enfant, notamment un faible poids à la naissance, des problèmes de santé vasculaire et des handicaps congénitaux. La recherche indique que l’utilisation de tabac sans fumée pendant la grossesse augmente le risque de mortinaissance et d’accouchement prématuré.
4. Santé Bucco-dentaire
Le tabac contribue aux maladies parodontales, à la perte de dents, aux cancers de la bouche et aux caries dentaires.
En outre, l’utilisation des produits du tabac, y compris les e-cigarettes, peut perturber le microbiome buccal, ce qui peut entraîner un risque accru d’infections buccales et d’autres complications de santé.Les maladies provoquées par la consommation de cigarettes
La figure ci-dessous montre les effets du tabagisme sur le corps humain.
La plupart des décès liés au tabac et des années perdues pour cause d’invalidité sont dus à des maladies non transmissibles (MNT). Dans le cas du cancer de la trachée, des bronches et du poumon, par exemple, le tabac est la cause sous-jacente du décès dans près de 90 % des cas.
En 2021, plus de 7,2 millions de décès dans le monde étaient liés au tabac, dont environ 15200 en RDC.Évolution des décès dus aux maladies liées au tabagisme en RDC (estimations)
Source: Global Burden of Disease (GBD) (2021)
Consommation des produits du tabac/ de la nicotine et maladies non transmissibles (MNT)
Maladies respiratoires chroniques
Maladies respiratoires chroniques
La fumée de tabac contribue largement aux maladies respiratoires, en particulier l’asthme et la broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO).
Une étude récente a mis en évidence l’association entre l’exposition à la fumée du tabac et l’asthme chez les enfants et les adolescents, démontrant que même une exposition indirecte à la fumée peut exacerber les infections respiratoires. L’inhalation de substances chimiques nocives contenues dans la fumée de tabac entraîne une inflammation chronique des voies respiratoires, pouvant se traduire par une toux persistante, une respiration sifflante, un essoufflement et des lésions des tissus pulmonaires. En RDC en 2021, 2,03 % des décès liés au tabac étaient dus à des maladies respiratoires.Maladies cardiovasculaires
Maladies cardiovasculaires
Les maladies cardiovasculaires restent l’une des principales causes de mortalité chez les fumeurs.
Environ 7 millions d’accidents vasculaires cérébraux et 8 millions de crises cardiaques sont enregistrés dans le monde. Le tabagisme augmente le risque de crises cardiaques et d’accidents vasculaires cérébraux en favorisant l’athérosclérose (durcissement et rétrécissement des artères) et la thrombose (formation de caillots sanguins).Le tabagisme a été identifié comme un facteur important contribuant aux accidents vasculaires cérébraux chez les patients des services des soins intensifs des cliniques universitaires de Kinshasa. Des études estiment qu’environ 21 % des patients ayant subi un accident vasculaire cérébral ont des antécédents de consommation de tabac.
Étant donné la corrélation entre le tabagisme et la rigidité artérielle, le tabagisme est apparu comme un facteur de risque majeur de maladie cardiovasculaire dans les populations rurales Congolaises, où les taux de tabagisme restent élevés en dépit d’un accès limité aux soins de santé.En 2021, environ 3 millions de décès dus aux maladies cardiovasculaires ont été causés par le tabagisme dans le monde, dont environ 4725 en RDC.
Cancer
Cancer
Le tabagisme est responsable de 26 % de tous les décès dus au cancer dans le monde.
Il contribue à la mort causée par 14 types de cancer, dont le cancer du poumon, le cancer du larynx, le cancer du sein, le cancer de la prostate et le cancer de l’œsophage, entre autres. Si le risque de cancer du poumon lié à la consommation de tabac est l’effet le plus connu, le tabagisme peut provoquer des cancers presque partout dans le corps : vessie, sang, col de l’utérus, reins, foie et bien d’autres parties vitales.En RDC, 4,7 % des décès par cancer sont attribués au tabagisme.
Comme les produits du tabac et le tabagisme passif contiennent de nombreux produits chimiques nocifs pour l’acide désoxyribonucléique (ADN), les personnes qui consomment régulièrement des produits du tabac ou qui sont exposées à la fumée de tabac ambiante ont un risque plus élevé de développer un cancer. De même, les personnes qui utilisent du tabac sans fumée (tabac à priser ou à chiquer) courent un plus grand risque de développer des tumeurs malignes du pancréas, de l’œsophage et de la bouche. En 2021, environ 2,1 millions de décès dus à tous les types de cancer ont été causés par le tabagisme. En ce qui concerne la RDC, 1612 décès ont été enregistrés.Maladies respiratoires
Maladies respiratoires
Le tabagisme endommage les poumons, entraînant des maladies telles que la bronchite et l’emphysème-pneumonie, deux composantes de la BPCO.
En outre, les infections respiratoires aiguës, les maladies de l’oreille moyenne, l’asthme sévère et les retards de croissance pulmonaire sont plus fréquents chez les enfants exposés au tabagisme passif. Le tabagisme affaiblit les mécanismes de défense du système respiratoire, rendant les fumeurs plus sensibles aux infections telles que la pneumonie et la bronchite. Le diagramme ci-dessous présente le pourcentage de décès des maladies attribuables au tabagisme en RDC (2021). Il indique que le nombre de décès dus aux maladies liées au tabac varie. Alors que des maladies comme le cancer de la trachée, des bronches et du poumon causent plus de décès, d’autres comme l’asthme en causent moins.Pourcentage de décès causés par des maladies liées au tabagisme
Source: Global Burden of Disease (GBD) (2021)
En RDC, le nombre de décès liés aux MNT causées par la consommation de tabac a augmenté au fil des années (1990-2021). Le groupe d’âge le plus élevé a enregistré le plus grand nombre de décès, avec 6374 décès chez les personnes âgées de 55 ans et plus en 2021. Les maladies non transmissibles liées au tabac les plus courantes sont les maladies cardiovasculaires (telles que les cardiopathies et les accidents vasculaires cérébraux), les maladies respiratoires chroniques (telles que la BPCO), les cancers (en particulier le cancer du poumon) et le diabète. Ces maladies touchent de manière disproportionnée les populations âgées, contribuant de manière significative à la tendance à la hausse de la mortalité.
Tendance des décès par MNT liés au tabac en RDC par âge, 1990-2021 (estimations)
Source: Global Burden of Disease (GBD) (2021)
Consommation de produits du tabac/de la nicotine et maladies contagieuses
Tuberculose (TB)
Le lien entre le tabagisme et les maladies infectieuses, en particulier la tuberculose, est de plus en plus préoccupant. Le tabagisme est reconnu comme un facteur aggravant de la tuberculose, en particulier dans les régions où la prévalence du tabagisme est élevée et où les ressources médicales sont limitées. Il endommage les défenses des poumons, les rendant plus vulnérables à l’infection par la tuberculose et plus difficiles à traiter une fois infectés.
Le tabagisme double le risque de tuberculose active, et on estime que 19,8 % des hommes congolais sont des fumeurs réguliers, ce qui augmente considérablement le fardeau de la tuberculose dans le pays.
En RDC, près d’un sixième de tous les cas de tuberculose et de tous les décès dus à la tuberculose sont attribuables au tabagisme. Le taux de mortalité de la tuberculose causée par le tabagisme en RDC est estimé à 6 %.Impact du tabagisme sur la mortalité due à la tuberculose en RDC
Source: Global Burden of Disease (GBD) (2021)
Outre la tuberculose, le tabagisme exacerbe d’autres infections respiratoires, qui ont un impact significatif sur la santé publique en RDC.
L’exposition à la fumée de tabac augmente le risque d’infections des voies respiratoires inférieures, en particulier chez les enfants et les adultes exposés au tabagisme passif. En outre, des études montrent que les fumeurs sont plus susceptibles de souffrir d’une maladie grave, d’être hospitalisés et de mourir de COVID-19 en raison d’une fonction pulmonaire compromise et d’une réponse immunitaire affaiblie. En RDC, où la prévalence du tabagisme reste importante, le tabagisme a probablement aggravé les résultats des maladies respiratoires, en particulier chez les personnes souffrant de maladies préexistantes.Maladies des voies respiratoires inférieures
La recherche montre que l’exposition à la fumée du tabac contribue à l’augmentation des hospitalisations et des complications graves de maladies telles que la grippe, la pneumonie, la bronchite et d’autres virus respiratoires.
Les maladies des voies respiratoires inférieures telles que la bronchite, la bronchiolite et la pneumonie sont des causes majeures de décès en RDC lorsque l’on considère le tabac comme un facteur de risque. En effet, en 2021 en RDC, les maladies des voies respiratoires inférieures ont causé plus de décès liés au tabac que la tuberculose (3 497 contre 2 610).Ces pathologies pèsent lourdement sur le système de santé, en particulier dans les régions où l’accès aux soins médicaux est limité. Les efforts visant à réduire le tabagisme par le biais d’initiatives de santé publique et d’interventions politiques sont essentiels pour atténuer l’impact des maladies transmissibles liées au tabagisme en RDC.
Consommation de produits du tabac et de la nicotine et santé génésique
Complications de grossesse (par exemple, fausse couche, naissance prématurée, faible poids à la naissance, handicaps congénitaux)
Le tabagisme pendant la grossesse est associé à de nombreuses complications, notamment les fausses couches, les naissances prématurées, le faible poids à la naissance et les handicaps congénitaux.
Le tabagisme a également un impact négatif sur la fertilité des femmes. La nicotine et d’autres substances chimiques contenues dans le tabac réduisent la qualité du sperme et perturbent l’équilibre hormonal, ce qui entraîne des difficultés de conception.Le tabagisme pendant la grossesse présente de nombreux risques pour la mère et le fœtus, avec des conséquences négatives importantes. Des substances toxiques comme la nicotine et le monoxyde de carbone perturbent le développement du cerveau du fœtus, ce qui peut entraîner des troubles du comportement et d’autres complications telles que le retard de croissance intra-utérin (RCIU) et la naissance prématurée.
Des études récentes confirment que même de faibles taux de tabagisme pendant la grossesse entraînent des risques accrus de naissance prématurée, et que la gravité augmente avec l’exposition. Il a également été démontré que le tabagisme réduit l’apport d’oxygène au fœtus, ce qui entraîne des problèmes de développement à long terme, y compris un faible poids à la naissance et des troubles du développement.Les efforts visant à atténuer ces risques se concentrent sur le sevrage tabagique, mais les interventions sont souvent sous-utilisées. Les études montrent que l’arrêt du tabac au moment opportun peut réduire considérablement le risque de complications.
Même lorsque le tabagisme est interrompu au début de la grossesse, il y a une réduction des résultats indésirables, y compris l’atténuation des risques épigénétiques. Les études soulignent que des interventions structurées ciblant les femmes enceintes sont essentielles pour réduire l’incidence des complications telles que les naissances prématurées et les problèmes de développement à long terme chez la progéniture.Fertilité chez l’homme
Le tabagisme a un impact négatif sur la fertilité des hommes.
En outre, les hommes qui fument courent un risque plus élevé de dysfonction érectile en raison des effets néfastes du tabac sur la circulation sanguine et la santé vasculaire. Cette situation aggrave encore les problèmes de reproduction auxquels sont confrontés les fumeurs.Fertilité chez la femme
Le tabagisme affecte négativement la fertilité des femmes en réduisant la qualité des ovules et en augmentant le risque de grossesse extra-utérine en raison des dommages causés aux trompes de Fallope.
Le tabagisme entraîne également une ménopause précoce et des problèmes de grossesse, notamment des taux plus élevés de fausses couches, de naissances prématurées et de faible poids à la naissance. Les substances chimiques contenues dans le tabac altèrent la muqueuse utérine, ce qui rend plus difficile l’implantation d’un ovule fécondé.Risques pour la santé de la mère et de l’enfant
Problèmes liés au développement du fœtus
Source: Global Burden of Disease (GBD) (2021)
Utilisation des produits du tabac et de la nicotine et risques pour la santé d’autrui
Fumée secondaire
Les dangers du tabagisme passif sont bien documentés. Les non-fumeurs exposés au tabagisme passif risquent de développer des problèmes de santé similaires à ceux des fumeurs, notamment des maladies respiratoires, des maladies cardiaques et des cancers. Le tabagisme passif augmente le risque d’asthme chez les personnes qui y sont exposées.
Parmi les jeunes (âgés de 13 à 15 ans) en RDC, 36,8 % sont exposés au tabagisme passif dans les lieux publics et 30,2 % à la maison. En 2021, 4 176 décès liés au tabac en RDC étaient associés au tabagisme passif. Le pays compte plus de 4 000 décès annuels dus au tabagisme passif depuis 2016. Dans le monde, chaque année, 400 décès de nourrissons et 41 000 décès d’adultes non fumeurs sont attribués à l’exposition au tabagisme passif.Selon les estimations de l’Institute for Health Metrics and Evaluation (IHME), en 2021, les décès liés au tabac représentaient 10,68 % des décès dans le monde. Parmi ceux-ci, 9,1 % sont dus au tabagisme actif, 1,9 % au tabagisme passif (fumée secondaire) et 0,08 % au tabac à chiquer.
En République démocratique du Congo (RDC), la charge de la mortalité liée au tabagisme augmente au fil des ans. De 1990 à 2021, la mortalité liée au tabagisme est passée de 1,34 % à 1,59 %.
Plus précisément, en 2021, les décès liés au tabac représentaient 2,18 % de l’ensemble des décès. Sur ce total, 1,59 % étaient attribués au tabagisme actif, 0,60 % à l’exposition au tabagisme passif et 0,02 % au tabac à chiquer. La solution pour réduire le nombre de décès liés au tabac est donc de limiter le tabagisme. Bien que de nombreux pays aient adopté diverses stratégies pour réduire la consommation de tabac et obtenu des résultats bénéfiques, des mesures plus efficaces sont encore nécessaires.Taux de mortalité dus au tabagisme en RDC de 1990 à 2021
Source: Global Burden of Disease (GBD) (2021)
Les cigarettes électroniques (CEs), communément appelées e-cigarettes/vapes, ont été introduites sur le marché en 2003 et ont bénéficié d’une protection internationale par brevet en 2007.
Les e-cigarettes ont d’abord été présentées comme une alternative « plus sûre » aux produits du tabac traditionnels, les chercheurs les vantant comme un outil révolutionnaire pour les personnes cherchant de l’aide pour arrêter de fumer. Bien qu’un grand nombre de personnes pensent que vaper du tabac est un moyen sain d’arrêter, il n’y a pas de preuves solides démontrant que l’utilisation des cigarettes électroniques est une méthode efficace pour arrêter de fumer.Les CEs contiennent des substances nocives, telles que le propylène glycol, le glycérol, des arômes liquides, des métaux lourds, de la nicotine et des composés organiques volatils (COV).
Le formaldéhyde, un agent cancérigène formé lorsque le liquide de l’e-cigarette surchauffe ou pendant les « bouffées sèches », peut provoquer une inflammation des voies respiratoires jusqu’à 10 fois plus importante que les cigarettes traditionnelles. Les produits chimiques trouvés dans les liquides des CEs tels que le diacétyle, le formaldéhyde et l’acétate de vitamine E, ont été impliqués dans des maladies pulmonaires graves et parfois mortelles.En RDC, la sensibilisation aux méfaits du tabagisme est renforcée par des initiatives telles que l’Initiative de la Tobacco Control Data Initiative (TCDI).
Cependant, les recherches disponibles sur la sensibilisation et les attitudes du public à l’égard du tabagisme sont limitées, ce qui rend difficile l’évaluation complète du niveau de compréhension à travers le pays.Alors que la prise de conscience se poursuit, il est important de souligner les avantages considérables de l’arrêt du tabac pour la santé, qui peuvent conduire à des améliorations de la santé à court et à long terme. L’un des avantages les plus importants est l’augmentation de l’espérance de vie.
Espérance de vie gagnée grâce à l'arrêt du tabac
Source: Global Burden of Disease (GBD) (2021)
Les avantages de l’arrêt du tabac
Arrêter de fumer à tout âge est bénéfique pour la santé.
- À court terme, il améliore considérablement la santé cardiovasculaire et la fonction pulmonaire. Les fumeurs qui arrêtent de fumer à long terme présentent des risques beaucoup plus faibles de cancers liés au tabagisme et de maladies pulmonaires obstructives chroniques que les fumeurs actuels du même âge.
- 1 à 9 mois après avoir arrêté de fumer, la toux et l’essoufflement diminuent. En outre, les structures pulmonaires commencent à cicatriser et à nettoyer les poumons, réduisant ainsi le risque d’infection. Cela est essentiel pour lutter contre les maladies qui menacent la santé des poumons, comme la bronchite.
Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), l’arrêt du tabac réduit les risques d’impuissance, de difficultés à tomber enceinte, de naissances prématurées, de bébés de faible poids à la naissance et de fausses couches.